Maëva Henbavet

Mon frimeur de mari a encore ramené une promotion au petit matin. Ainsi qu'une collègue, alors qu'il est loin d'être l'heure idéale pour recevoir.

Evidemment, mon petit Mario s'est réveillé exprès pour saluer son père. Il n'a pas l'air de lui en vouloir pour le pyjama.

Bref. Aujourd'hui c'est son premier jour d'école. C'est un peu inquiète que je le regarde monter dans le bus, avant de retourner me coucher.

Pendant ce temps, Namy travaille sa forme.

Rassurez moi, je ne suis pas la seule à trouver que c'est un frimeur?

Je vous passe le détail de la journée, de toute façon, je n'ai fait que dormir. Je me suis réveillée à temps pour voir Mario revenir de l'école, nettement moins enthousiaste qu'au matin. Ses notes n'ont pas l'air de le satisfaire.

Je crois bien qu'il tient quand même un peu de moi. Il extériorise sa colère de façon saine.

Le soir venu et Namy parti, je décide d'aider mon fils à faire ses devoirs, afin d'améliorer ses performances scolaires.

C'est dans l'entrée que je commence à lui enseigner les vérités fondamentales.

C'est crevant tout ça. Mais alors que j'allais me mettre au lit, il a suffi à Namy d'une petite blague salace pour nous réconcilier.

Et comme si ça ne suffisait pas, il a même préparé le petit déjeuner ce matin. Il a tendance à lorgner sur ma part, mais ce n'est qu'un détail.

Justement, au lever, j'ai cherché à attirer l'attention de ma famille. Cigogne en vue!

Mais la dite famille était occupée à déjeuner. Mario a même suggéré de partir en vacances pour avoir la paix.

C'est donc après la bataille que Namy est venu saluer son deuxième fils, Thomas.

"AAAAH! Mais c'est quoi ce truc sur lequel j'ai failli marcher?"

"Surpriiiiiiise, c'est Laura, sa jumelle , je testais juste sur elle les vertus du parquet."

Mario n'est même pas venu voir les bébés: il dit qu'il sait déjà à quoi ça ressemble, qu'il en a déjà vu dans les sims 3. Des fois, j'ai du mal à le suivre.

Nous avons fait quelques aménagement et ainsi construit une chambre pour les jumeaux.

Certes, les factures vont être un peu salées pendant quelques temps, j'ai même l'impression de parfois y laisser une partie de moi, mais...

Quel bonheur d'être parents!

Que le temps passe vite! Notre petit bébé a un déjà un an (Si je chope ce débile qui nous a livré ce gâteau avec 4 bougies...c'est que ça peut ruiner des anniversaires ça!)

Le voir si bien grandir me remplit de bonheur. La nounou ne manque pas de se faire remarquer, comme pour nous rappeler que c'est grâce à sa fameuse théorie du carrelage.

Quoiqu'il en soit, Mario est un magnifique bambin, éveillé et curieux de tout.

Namy travaille de nuit en ce moment, ce qui fait qu'on n'a pas beaucoup le temps de se parler ni de se voir. J'aimerais quand même savoir quel poste il occupe désormais: j'opterais pour mime, ou imitateur de zèbres.

Du coup, la nuit, c'est à moi que revient la tâche d'éduquer notre fils. J'ai l'air d'une mère indigne comme ça mais...

J'avoue que la répartition des tâches m'agace légèrement.

Mario est un enfant discret dans l'ensemble, ne se manifestant qu'en cas d'extrême urgence, comme quand son père l'oublie malencontreusement dans sa chaise haute pendant de longues heures. L'avait qu'à pas être aussi discret, d'abord.

Et puis super papa ne peut pas être partout.

C'est qu'il a des obligations.

Je vous passe les détails, je pense que vous serez assez perspicaces pour deviner la suite.

En tout cas, c'était mémorable, comme à chaque fois. C'est bon de se rendre compte que notre couple tient toujours la route.

Ce qui est moins bon, c'est de constater la relation de cause à effet: Crac-crac non protégé = mauvaise haleine.

Et tout ce qui s'en suit.

Namy se remet donc à des lectures de circonstance.

Et moi je passe mes journées à dormir. Ça doit être l'âge, mais j'ai l'impression de me sentir 2 fois plus fatiguée que lors de ma précédente grossesse.

Namy profite de mon hibernation pour tester des gadgets scientifiques sur notre fils, parait-il. La nounou m'a raconté qu'il était desormais très éclairé (je ne vois pas où il y aurait du changement, on parle de mon fils, là!), et que c'était très pratique pour le repérer dans le noir. Peut être pourrons nous alors nous passer de l'éclairage électrique.

Mais la nounou m'a bien dit de ne pas m'en faire. Namy espère bien que c'est un effet secondaire qui passera avec l'âge.

Quand je me suis réveillée ce soir, j'ai été rassurée de voir que mon enfant avait toujours l'air intelligent, en plus d'être sacrément mignon (tout le portrait de son père! il n'y en a donc que pour lui?) Il est donc toujours éclairé, mais ça n'a l'air d'inquiéter personne.

Je crois plutôt que le problème réside dans le choix de pyjama qu'a fait Namy. Il faudrait que je lui en touche un mot.

Je crois bien que c'est trop tard, il a filé en douce. Il est drôlement fort à ce jeu là.

Alors je rumine en faisant la vaisselle. (et là je me dis que ma situation doit surement être familière à certaines d'entres vous)

Même pas moyen de dormir: y'a un de ces raffuts là dedans!

Bon je vous laisse, je crois bien que le surplus d'hormones me met de mauvaise humeur.

Depuis que je suis mère, je me sens souvent prise d'une envie irrépressible de gaver mon fils jusqu'à  l'explosion gastrique. Heureusement, je sais me contrôler.

D'ailleurs, je pense que le baby blues me guette, mais dans une forme particulière qui me fait réaliser les choses plutôt tardivement.

Nous avons construit une chambre provisoire pour Mario, qui tient plus du placard que d'une vraie pièce. Au moins, il y a une fenêtre.

Namy s'occupe aussi très bien de son fils, qui le lui rend bien. Je suis d'ailleurs un peu jalouse; pourquoi je n'ai pas droit à ce regard là, moi?

Peut être parce que Namy ne néglige pas non plus les basses besognes. Les bébés sont surement sensibles au respect de l'hygiène, après tout.

De toute façon, je n'ai pas le temps de tergiverser, j'ai repris le boulot aujourd'hui, laissant mon fils aux (trop) bons soins de son père. La superbe décapotable dernier cri ne m'avait pas manqué.

Nous avons néanmoins été obligés de faire appel à une nounou recrutée spécialement par une agence. Nul doute qu'avec son air intelligent, notre fils est entre de bonnes mains. Elle a la même l'option "rapporter journal"

Parce que Namy doit lui aussi aller travailler, et que laisser un bébé seul est très mal vu. Remarquez au passage la différence de véhicule. Pas facile de ne pas continuer dans la jalousie.

La nounou a l'air de s'y connaitre: selon elle, les bébés, ça grandit mieux au contact du carrelage. Il faut toutefois faire attention de ne pas les écraser quand on s'assoit. Je suis sans voix devant autant de sagesse et d'expérience.

Il faut croire que cette dame n'est pas aussi sociable avec les adultes qu'avec les enfants. Alors que je la remercie (dans tous les sens du terme), la voilà qui se tire avec une tronche déconfite.

Ce soir, Namy est rentré avec une promotion (pfff, quel frimeur), et commence déjà à imaginer les prochains travaux dans la maison.

"Alors, là, je vois bien ... un arbre à flouzes."

Malgré ce sentiment de jalousie qui sévit toujours en moi, nous restons une famille très unie.

Mais j'en veux parfois aux forces supérieures d'avoir doté mon mari d'un sex appeal défiant toute logique, et ce, en toutes circonstances.

Et la nounou? bah elle s'occupe.

C'est que, une fois la vaisselle faite...

...Et le bébé couché... Il n'y a plus rien à faire.

C'est aujourd'hui que nous faisons prendre l'air pour la première fois à notre fils. Ne nous regardez pas comme ça; la neige c'est comme le carrelage, ça fortifie les enfants.

A notre retour de promenade, la maison a subi quelques changements. Je vais vous les faire découvrir en même temps que nous.

Le froid ayant malheureusement provoqué un bug graphique chez Mario, nous avons décidé de le mettre au lit dans sa nouvelle chambre. En attendant, voici une vue d'ensemble.

Notre chambre. Un style soft et épuré, juste le strict nécessaire.

La chambre de Mario. Roh ça va hein, un redémarrage et il sera comme neuf.

L'entrée qui dessert les chambres et la cuisine.

Un peu grande cette cuisine, je m'y sens un peu perdue. Heureusement les macaroni sont toujours là. J'ai vérifié.

Et pour terminer, admirez notre salon/fourre tout, qui donne sur une salle de bains que Namy a l'honneur de vous faire entre-apercevoir (la salle de bains hein, le cryptage vous empêche de rentrer un peu plus dans notre intimité)

Ce soir, la collègue collante est revenue à la charge.



Mon tendre époux, qui a bien compris depuis le temps la gêne que cette pimbêche m'occasionne, lui demande gentiment de "tirer ses fesses de mon canapé, et en vitesse". Admirez la mine déconfite de la dame.



Moi, de le voir si poète, ça me rend folle. Surtout quand les résultats sont au rendez-vous.



Mais bon, tout n'est pas rose. Namy fait quand même des rêves assez étranges, ces derniers temps, et moi j'ai toujours mauvaise haleine. Il m'arrive souvent d'angoisser quant à l'avenir de notre mariage.



Youhou! J'ai changé de pyjama? Oui. Mais encore? Non, vous ne voyez vraiment pas?



Mon ventre s'est arrondi, sisi! Juste là.



Depuis que mon état s'est confirmé, j'ai l'impression que Namy et moi vivons à des rythmes complètement différents, voire même contraires. Franchement, c'est si bizarre que ça de se lever la nuit pour lire la page météo du journal de la veille?



Ah, je me suis remise à la danse aussi. Je crois pouvoir dire, sans me vanter, que j'ai un certain talent et une certaine grâce.



Namy, quant à lui, ne mange plus que des céréales. Si ça peut lui faire plaisir, en attendant, il y a toujours quelque chose au frigo, et ça c'est appréciable.



Je crois bien que les vitres sont sales.



Rien que de penser au nettoyage de ces satanées vitres, je suis crevée, tiens.



Namy fait toujours ses exercices au retour du travail. il dit travailler activement pour une promotion et, accessoirement, aimer le sport. Entre nous, à voir la tête qu'il fait, je crois bien que j'ai épousé un masochiste.



Enfin, aujourd'hui, Namy a troqué les céréales contre des sandwichs. C'est mieux, mais c'est plus difficile à manger de bon matin.



J'ai abandonné la page météo du journal; à la télé il y a une chaine rien que pour ça.



Namy s'acharne tous les soirs à remettre notre poubelle en place. Il peste à chaque fois en se demandant qui peut trouver ça drôle. J'ai ma petite idée là dessus.



Je ne sais pas si c'est l'odeur des poubelles, le manque d'aération ou ma mauvaise haleine, mais je trouve en ce moment que ma maison ne sent pas la rose. Namy affirme ne rien sentir de différent, cela m'inquiète.



En tout cas, cela n'est pas du à la nourriture dans le frigo.



J'ai pris soin de vérifier moi-même.



En ce moment, je dois dire que j'ai le cafard. Je répète sans arrêt à mon mari que je me sens mon ventre comme un ballon de foot.



Lui me dit qu'il ne m'a jamais trouvé aussi belle. Je ne sais pas comment le prendre.



Et puis ce soir, ou plutôt cette nuit, alors que je regardais une rediffusion du bulletin météo de mercredi avec  Sébastien Simsin...



J'ai bien cru qu'un vrai match de foot se déroulait dans mon ventre.
J'ai appelé Namy, je sais qu'il adore ce sport, mais...



Je ne sais pas si nous arriverons à surmonter ce décalage un jour.



Et c'est donc seule que je vous présente mon petit Mario. MON fils, puisque son géniteur dort toujours pour l'instant. Rien que pour ça, je lui ferai détester le foot.

Ce qu'on peut dire, c'est que la nuit d'hier restera dans nos mémoires...



Au passage , admirez Namy (mais pas trop hein, je vous ai à l'oeil) dans notre nouvelle cuisine. En effet nous avons réalisé quelques agrandissements dans la maison.



Et de l'extérieur, ça donne ça. Des briques, des fenêtres, que demande le peuple?



J'en sais rien, mais moi je demanderais bien que la collègue collante de Namy s'invite moins souvent à la maison... Sinon voilà le plan de notre logis à ce jour.



Namy est un peu contrarié par la façon dont j'ai viré sa collègue Fabienne. Je dois dire que je me suis un peu emportée. L'avantage, c'est que je ne pense pas la revoir squatter par ici de sitôt.



Mais Namy, comme la plupart des hommes sims, aime beaucoup les réconcilliations sur l'oreiller, et semble avoir la mémoire qui flanche quand il me voit en petite tenue.



Même que ce soir, rien que pour moi, il a mis un costume. Bon, son costume de travail, soit, mais c'est l'intention qui compte. Il sait à quel point j'aime le voir en costume, grrr.



A tel point que je dis oui à tout ce qu'il dit. Fiancée, je suis fiancée! Je fêterais bien ça avec un bol de céréales,tiens.



Le jour J est venu très rapidement, je ne me souviens même pas avoir vu arriver l'hiver. Toujours est il que c'est aujourd'hui que Namy et moi célébrons notre union, dans un jardin enneigé et entouré de nos amis les plus chers... Je suis si émue!



Oui bon, je vous l'accorde, ça ne se voit pas plus que ça. Au contraire. Je dois dire que le stress commence à monter, j'ai eu un mal fou à me coiffer et je commence à me dire que je vais me les geler, dans cette robe.
Note à moi-même: ne plus jamais envoyer Namy faire les boutiques.



Rhalala, c'est une catastrophe. Je commence sérieusement à paniquer.



Heureusement, mes amies sont là pour me rassurer, et Jézabel fait bien de me féliciter sur le choix de la saison. A vrai dire, je n'ai pas eu le choix, mais je fais tout comme.



Pour me détendre, elle m'entraine même sur la piste de danse de fortune installée dans le séjour. Mais j'ai l'impression d'être encore plus ridicule.
Non?
Je crois bien qu'elle fait exprès de danser n'importe comment pour que je ne me sente pas trop empotée. Ou pas.



Finalement, c'est de nuit qu'a lieu la cérémonie. Il serait bon pour la suite de la soirée que Jézabel arrête de danser, ça risque de plomber l'ambiance.



Et bah non, mais peu importe, mon mari a plus d'un tour dans son sac et nous prépare un magnifique plat de circonstance: le gratin de macaronis. Mouaaais.



Et quand ce soir, au lieu de lui sauter dessus (pourtant, il est en costume,  mais je crois que le stress n'est pas encore retombé), je lui dis que j'ai l'impression qu'on s'est fiancés hier, il ne répond rien. Peut être est ce parce qu'on s'est réellement fiancés hier.



Enfin bref, la vie a repris son petit train train aujourd'hui, et je suis heureuse de pouvoir retourner à mes occupations de sous officier. Zavez vu le tailleur?



Mais ce soir en rentrant j'ai une sensation désagréable: j'ai mauvaise haleine, et ça ne m'arrive jamais. J'ai bien peur que Namy ne veuille plus m'embrasser, ou pire, se mettre en costume! Je vais devoir investir chez Colgate.



Ah bah de mieux en mieux, me voilà maintenant la tête dans la cuvette. Elle est belle la jeune mariée... Ou peut-être... attendez voir un peu!



Oui c'est bien ça, Jézabel est formelle. La mauvaise haleine est un signe ultra fiable de grossesse. On peut dire qu'on est des rapides!



Je ne sais pas si la maladresse est un autre signe, mais j'ai l'impression d'être bonne à rien aujourd'hui.



Je préfère aller me coucher, après m'être lavé les dents une bonne vingtaine de fois.



Mais bon, ça serait dommage de gâcher ces délicieux sadwichs cramés.

Je vous avais laissés sur un slow devant le taxi. Je vous récupère donc à la sortie de ce même taxi.



On dirait pas comme ça, mais je suis la plus heureuse des femmes. Je suis juste flegmatique, c'est tout.



Première étape: le restaurant, où nous passons quelques minutes à nous regarder dans le blanc des yeux. Bon, on mange aussi un peu, quand même.



Mais non je n'en fais pas trop. Il vient de m'annoncer qu'il paierait l'addition.



Moi qui avais des doutes sur les intentions de Namy, je suis rassurée. Il vient de mettre le doigt dessus.



Je repars chez moi en platine, avec plein de jolis souvenirs de cette journée. Namy est resté payer la note, quel gentleman.



J'ai un peu peur, je ne connais pas cette bibliothèque.
"Namy, tu peux venir tout de suite, y'a urgence!"



A peine a-t-il posé le pied sur ma "propriété" que tout devient clair: c'est l'homme de ma vie, n'en déplaise à son meilleur ami. Sous le coup de l'émotion, je demande solennellement à Mr Nionette de venir vivre avec moi (et puis la bibliothèque me fait encore un peu peur)



Mon homme emménage direct, et on décide de se bâtir un semblant de nid douillet. Ok, il n'y a ni briques, ni fenêtres, mais il y a au moins un toît, des murs, et une magnifique porte.



Un aperçu de notre intérieur. Minimaliste, simplet, epuré? Bande de mauvaises langues, nous on n'a pas besoin de luxe, on vit d'amour et d'eau fraiche (oui très fraîche l'eau, on n'a pas encore le gaz...)



Une petite routine s'installe. Afin de devenir une parfaite compagne, j'apprends à faire des sandwichs pendant que monsieur lit son journal. Cliché, vous avez dit cliché? Naaaan, pas de ça chez nous, nous on vit d'amour et d'eau froide, tout ça...



Et puis Namy ne fait pas que lire le journal. Namy aime aussi l'ordinateur. Moi je commence à en avoir un peu marre de vivre de sandwichs, de pieds dans l'herbe et d'eau glacée..



Sur un coup de tête (et surtout par manque de finances) je suis retournée dans l'armée. Il me réclament un point de physique en échange, si bien que je me retrouve à faire des abdos dehors dans l'herbe (en même temps, de l'herbe, y'en a aussi dedans) devant notre télévision.



Quant à Namy, il a daigné lever ses fesses de devant le PC pour aller travailler. D'ailleurs, il travaille de nuit, dans une station service.



Ce qui fait que la nuit, moi je dors seule, à la merci de la bibliothèque.
Au secours.



Surprise! Mon homme lit dans mes pensées: il a utilisé sa paye pour nous faire installer des sols et des tapisseries. Et surtout, il a insisté pour que cela soit fait sans bruit, pour ne pas me réveiller. Là, vous le voyez dans notre maison re-décorée, en route vers .. l'ordinateur.



Un petit sourire pour la photo!
Plus rien ne m'empêche d'afficher ma joie, même pas la combinaison caca d'oie. Et toc!



Quant à Namy, il se confronte souvent à la bibliothèque, tout en gardant un œil sur le PC.



Mais mon amoureux n'est pas qu'un intellectuel, non non. C'est aussi un fana de sport, une montagne de muscles, un homme fort, une brute, une ... *grrrrr*



La pluie, la combinaison pourrie, le tank, la collègue qui s'incruste: JE M EN FOUS! J'ai été promue!



Namy, il a claqué toute ma paye en fringues.
J'ai tiré un peu la tronche sur le coup, mais je dois avouer que ça valait la peine.
Re-grrrrrr



Tiens d'ailleurs, ça nous donne quelques idées... Allez, du balai! Il est fini le temps du voyeurisme, non mais.

En me réveillant ce matin, j'ai retrouvé ma bonne humeur naturelle.



Je jette même les poubelles avec le sourire.



Bon bien sur, mon enthousiasme en prend un coup quand je vois arriver le tacot qui doit m'amener à mon premier jour de travail. Je me prends déjà à rêver de congés.



Pis si y'avait que le véhicule... Zavez vu la tenue? Je savais pas qu'il fallait être en mode camouflage pour éplucher des patates, en même temps, j'ai pas envie qu'on me reconnaisse.
La honte.



Youhou!
Vous allez me traiter de râleuse, mais j'en ai déjà marre. J'ai tellement épluché de pommes de terre que j'ai failli m'éplucher les doigts avec. Et demain, on récure le parquet avec une brosse à dents, je crains le pire. Qui a dit maladroite?



Maigre consolation. J'ai enfin de quoi me laver. Maintenant, en plus de me voir sur le trône, les passants pourront me voir nue. Je ne sais pas ce qui est le plus humiliant. Remarquez la tentative de préservation de ma pudeur par une cloison microscopique. Bien essayé.



Le téléphone, c'est bien.
Le soir même, j'appelle Eliott pour donner de mes nouvelles, ce qui se résume rapidement par : "j'ai gagné un peu d'argent, mais je suis toujours fauchée, ce qui explique mon envie de poursuivre la vie de camping"



Mais je suis pleine de motivation, surtout pour aller me coucher. Je vais donc au lit avec une vigueur remarquable.



Le téléphone, c'est nul!
Alors que je dormais bien (et croyez moi ce n'est pas chose facile avec le bruit environnant), le voilà qui se remet à sonner. Bon, c'est Eliott. Il me propose de le rejoindre en ville. Je commence tôt demain, mais cède quand même à la tentation. En plus, monsieur m'envoie un taxi, ça ne se refuse pas... (comment ça je cherche trop à me justifier?)



Oh la tuile! Encore elle? Mais c'est pas vrai, il veut nous voir nous battre dans la boue ou quoi? (ça ne m'étonnerait guère après tout) Je me disais bien qu'une sortie en ville, rien que tous les deux, c'était trop beau pour être vrai...



Peu importe, il y a beaucoup plus intéressant par ici... Quelle classe, quel goût, quel originalité!



Evidemment, comme toujours, je ne suis pas seule sur le coup. Je sens qu'on va être les meilleures amies du monde, avec la grue.



La guerre est déclarée.
"Devine ce que je cache dans mes mains!"



Bon ok, il n y avait rien, ma blague était nulle, mais le jeune homme me pardonne. Il s'appelle Namy Nionette (comme quoi je ne suis la seule à faire les frais de jeux de mots faiblards) et c'est le meilleur ami d'Eliott. Il n'en est que plus intéressant, tiens.
Et d'ailleurs, le courant passe beaucoup mieux qu'avec son pote. 3 minutes qu'on se connait, et il me prend déjà dans ses bras.
Qu'est ce qu'il sent bon!



Mouchée, la grue.



Et c'est avec le sourire aux lèvres que je rentre profiter de ce qu'il me reste d'heures de sommeil.



Mais impossible de m'endormir, je ne fais que penser à Namy. Alors je prends une decision qui me permettra de le revoir au plus vite: je change de travail. J'officierai désormais dans la carrière des jeux vidéos (mon plus grand rêve) et envoie un mail à l'heureux-élu-de-mon-cœur-qui-ne-le-sait-pas-encore, bref j'envoie un mail à Namy pour lui demander de passer dès que j'aurais un peu gommé ces vilaines cernes.



Et c'est donc dans la matinée que je le vois débarquer, flanqué d'Eliott, qui n'a d'ailleurs pas l'air enchanté. Un brin jaloux?



Afin de dissiper tout malentendu, je salue le jeune homme avec toute mon affection (en oubliant du même coup toute discrétion?)
Ni une ni deux, Eliott tourne les talons.



Tant mieux, nous voilà plus tranquilles pour... euh... discuter. Moi en pyjama, lui en fringues maxis, je sens déjà qu'on forme un couple du tonnerre.



Bon, je sens que ça va être un peu ennuyeux pour vous, donc je préfère résumer. Nous avons passé la matinée à partager nos goûts communs.
Et je dois dire qu'on accroche pas mal.



Plus rien ne nous fait peur quand on est amoureux. Même pas danser un slow sans musique au beau milieu d'un terrain (presque) vide en pyjama en attendant un taxi.
Si, si.

Je ne me suis pas laissée abattre. Après tout, je suis venue ici pour m'amuser! Je vais laisser les choses se tasser et après, je retourne à l'attaque. En attendant, je me défoule sur la piste de danse.

Ce qui n'a pas l'air de plaire à tout le monde.

Enfin, la DJette (ça se dit ça?) m'encourage, c'est le principal. Au moins, je m'entends bien avec les filles.

Allez, on retourne à l'attaque. Je cours après Eliott pour lui faire des excuses, mais il ne l'entend pas de cette oreille:

"Parle à ma main!"

Tant pis. A la nuit tombée je me décide à rentrer, le moral dans les chaussettes. Qui a dit que la vie de sims était agréable et sans nuages?

Là, je vais carrément faire une dépression. A la vue de mon chez moi, je renonce à positiver et me mets à larver devant le PC.

L'inconvénient de vivre en plein air (et d'être la curiosité du quartier), c'est que tout le monde se permet de s'incruster chez vous, sous prétexte de vous souhaiter la bienvenue. Un autre problème quand on a pas de murs, c'est qu'on ne peut pas faire semblant de ne pas être là.

Je peux peut être les ignorer?

Peine perdue. Je n'ai vraiment pas envie d'être dérangée, là, mais la grande rousse n'a pas l'air de vouloir s'en aller. Et j'avoue que les batailles de regards, ça n'a jamais été mon fort.

Ouais bah, faudrait savoir ce que tu veux. A peine avais-je commencé à entamer la discussion que madâaame déclare s'ennuyer. Bah personne ne te retient.

Et surtout pas moi. Allez, circulez.

Quand on est au plus bas, le premier réflexe c'est d'ouvrir le frigo. Quoi, pas pour vous?

J'ai décidé de me saouler au jus de fruits. Je prévois d'être éméchée dans une vingtaine de cannettes, elles sont périmées.

Même pas le temps de finir la première, le téléphone sonne. Et surprise, c'est Eliott. Au départ, je joue la fille rancunière, histoire de me faire désirer. Mais, au moment où il me demande si il peut passer, je perds toute contenance et accepte, un sourire niais sur les lèvres.

C'est pas vrai, il est venu accompagné. d'une greluche qui se la pète tout en se grattant les fesses (drôle de technique, mais soit) A peine arrivée, la demoiselle me fait bien comprendre que je vis dans un taudis. Merci, je n'étais pas au courant.

Mais je n'en ai cure. Eliott est là, et il est toujours aussi beau. Je lui fais un timide salut de la main, et..

... l'observe s'éloigner en direction de ma "pièce à vivre", avec une classe folle.

Ah bah ça, pour être déçue, je suis déçue. Il a passé l'après midi sur mon ordinateur, pendant que sa greluche examinait mon terrain avec un mépris moqueur.

Je m'en fiche, je l'ai snobée. Je repars me siffler du jus de fruits frelaté.

Quelques canettes et aigreurs d'estomac plus tard, c'est la fête à la maison. Eliott sort des blagues qui ont le don de me faire glousser comme une ado. Je me sens bête, mais je n'y peux rien.

L'échange aura été de courte durée. Eliott est retourné sur l'ordinateur, me laissant plus désespérée que jamais. Et la grande rousse, au téléphone, qui me demande d'être son amie. Vie de chien.

Dépitée, je boute Eliott (poliment, je suis une jeune fille, quand même) hors de mes terres. Le petit distributeur de journaux m'avait pourtant mis en garde contre les NPC.

Et c'est dans une tristesse teintée de fatigue que je vais me coucher à la belle étoile. Demain, c'est mon premier jour de boulot. Je n'ai pas vraiment hâte, mais je n'ai aucune envie de retourner dans la boîte à famille.

Ah ça non.

Des mois. Des mois que je suis enfermée dans cette boîte à famille. Et le jour où j'en sors, c'est pour échouer dans ça ? J'espère que c'est une plaisanterie, quoiqu'elle serait de mauvais goût. Bon. Apparemment non. Je vais m'en accommoder, comme toujours, vous savez, je suis une bonne pâte moi, enfin j'essaie.

Comment ça vous ne me voyez pas? Et si vous zoomiez, non?



Encore un peu...



Voiiiiilà. Je me présente, Maëva Henbavet (mon créateur a décidément le sens des blagues à deux simoléons), tout juste adulte et, comme je vous le disais plus tôt, "fraichement" sortie de la boîte à famille de La vallée au souhaits. Perso, ce nom me fait un peu rire. Parce que non, je n'ai jamais souhaité me retrouver ici.



Y'a qu'à voir dans quoi je vis. Un immmmeeeense terrain avec juste le strict nécessaire (à part un toît et des murs, bien entendu, et une douche, et un four, et des plaques électriques,et ... BREF!) Voilà mon chez moi. C'est sur, ça change, on était un peu à l'étroit dans cette boîte à famille (l'expérience m'a traumatisée), mais quand même. Ca manque de nuance comme transition.



Qu'à cela ne tienne. On dirait bien que je ne suis pas prête de bouger d'ici, alors on va positiver. Qui sait, un jour j'aurais peut être quelque chose d'utile, comme un aquarium...



Donc oui, je préfère quand même rectifier: je ne vis pas sous les ponts, mais à côté. Ca fait toute la différence. Et je n'ai pas honte de saluer quiconque passe devant ma parcelle de terre presque vide, et de leur assurer que c'est un manoir en devenir.
Prenez ce jeune homme, là, en jaune. Il me distribuera le journal tous les matins. Et bien lui c'est pire, il n'a carrément pas de maison, et il me raconté, gêné, qu'à la moindre occasion de squatter dans une vraie maison, il n'hésitait pas.



Menfin, il est bien gentil ce garçon, mais moi, c'est plutôt le journal qui m'intéresse. Et plus précisément les offres d'emploi. Tiens, dès le premier jour, j'ai trouvé un poste dans l'armée. Je n'ai aucune envie de faire carrière là dedans, mais je me dis que ça m'aidera bien au début.



Ah et puis ce n'est pas tout, question visites, j'en reçois pas mal. Un gars est passé me déposer ça tout à l'heure. Au début, j'ai juste regardé le paquet en me demandant quoi en faire, avant de laisser ma curiosité faire son travail.



Et devinez quoi, c'est un ordinateur! Oui, oui, je sais, je n'avais pas le droit, il aurait du atterrir dans mon inventaire, mais je dois dire que les règles, ça n'a jamais été mon fort. Allez, promis, je ne ferai plus de bourde. En attendant, ça dépanne.



Et puis bon, quand je prends la peine de lever mes yeux de l'écran, je dois dire que je finis toujours par le regretter. A ce rythme là, elle est pas née ma descendance...



Mais je suis bien d'accord avec vous, je ne vais pas passer ma première journée à ne rien faire devant mon écran d'ordinateur. Je bouge mes fesses et pars explorer les environs.

Enfin! y'a pas grand chose dans ce bled paumé dites donc... J'arrive dans le centre ville après une demi heure de marche (quoi, j'ai pas de quoi prendre un taxi!) et me retrouve devant une sorte de boîte/bar/restau. Et si j'entrais?

Personne, hormis un barman derrière son bar (logique, je sais). Je prends mon courage à deux mains et, enthousiaste, engage la conversation. Un bref coup d'oei dans le miroir vous fera constater que mon enthousiasme est loin d être communicatif.

Je le fais même fuir. Pas grave, des gens sont arrivés, à commencer par une sympathique jeune femme au look un peu étrange, que je mets en garde contre le caractère enjoué du barman. Mais soudain...

Soudain je l'aperçois. Lui. Oulala, j'en ai des vertiges, je défaille... Bref, je suis sous le charme. Quoi? Pas vous? Quand même, ce regard ténébreux, cette chemise colorée grande ouverte sur une chaine en toc massif.. Si c'est pas la classe..

Mais oooh, regardez le de plus près, et redites moi que je n'ai pas de goût. Il est allé directement en cuisine, si bien que j'ai cru qu'il travaillait là au départ. et bien non. Regardez moi faire mon travail d'approche...

Il s'appelle Eliott. Bah quoi, c'est original, non? Enfin, on commence à sympathiser, à parler de tout et de rien, à s'échanger nos numéros quand..

Le drame se produit. Apparemment mon scepticisme concernant la voyance ne lui plait pas, mais alors pas-du-tout.  Peut être que je peux rattraper le coup.

Ah bah là, y'a pas plus clair. Vexé, il me déclare qu'il ne veut plus jamais me voir. Un peu brusque comme garçon, je dois l'avouer...

Dé-gou-tée. Il me laisse en plan, là, dans la cuisine. J'ai du mal à comprendre.

Et son pote qui en rajoute. Personne ne m'aime.

Je m'en fous, je suis coriace, je lâcherai pas comme ça.

Vous avez atteri sur le blog relatant la vie de Maëva, jeune simette au milieu de nulle part, et de sa descendance. Soyez les bienvenus et installez-vous, ça va bientôt commencer.
Ceci est mon 3ème legacy que je rend public. Je ne prétends pas être bonne conteuse, ni d'arriver à la cheville des auteurs-sims les plus talentueux dont je suis moi même les histoires avec assiduité.
Je fais juste ça pour m'amuser, sans compter les points.
Je vous laisse avec notre héroïne. Bonne lecture et merci d'être passé!